La généalogie est devenue depuis quelques années un loisir très apprécié des Français. Mais il ne faut pas oublier que c’est aussi une profession. Les plus connus sont les généalogistes successoraux qui sont en grand partie salariés et d’autre part les généalogistes familiaux qui travaillent pour la plupart seuls.
L’université de Nîmes fut la première à proposer une formation universitaire de généalogiste familiale, suivie depuis par l’université du Mans. Pour les successoraux, l’université de Corte propose une formation. Bien que ce soit un marché de niche, les projets de créations de nouvelles structures sont nombreux, car il y aussi une demande de formation du milieu associatif.
Pour l’avoir vécu avec la promotion « Bataclan », ce type de formation permet de valider ses acquis mais surtout de découvrir d’autres sources et d’avoir une vision de la généalogie dans son contexte historique. « Mettre de la chair sur les os » comme nous l’a souvent répété Stéphane COSSON dans ses cours et, ceci, est devenu pour moi une évidence.
Comme vous pourrez le lire dans l’article, j’ai passé ce diplôme universitaire à la fois dans le but de créer le Cercle Généalogique Maralpin et pour une éventuelle reconversion professionnelle. Je trouve qu’il était normal de passer ce type de diplômes, à défaut de formation fédérale, afin d’animer le cercle et surtout nos ateliers. Un club de sport a bien l’obligation d’avoir des animateurs diplômés pour encadrer, pourquoi pas une association de généalogie ?
Ce qui me fait d’autant plus plaisir, c’est que ma démarche a fait des émules et qu’une « Maralpine » m’a suivie dans cette idée et à la rentrée nous pourrons animer alternativement les ateliers. Et surtout, je constate de plus en plus votre intérêt pour ceux-ci, preuve que la formation est nécessaire en généalogie.
RFG n° 229 : Article de Guillaume de Morant